Philanthropie et changement d’échelle de l’impact : quelle est la recette du succès ?
Sommaire
1. La philanthropie, de quoi parle-t-on ?
2. Les différentes formes de structures philanthropiques
3. Les chiffres-clés de la philanthropie en France
4. Comment agissent les opérateurs financeurs en France ?
5. Les grandes tendances de la philanthropie ici et ailleurs
6. Les limites de la philanthropie aujourd’hui
7. Les bonnes pratiques de la philanthropie et nos partis pris
8. Notre expertise à destination des acteurs philanthropiques
1. La philanthropie, de quoi parle-t-on ?
Le dictionnaire Larousse définit la philanthropie comme le “sentiment qui pousse les hommes à venir en aide aux autres” ou comme “l’amour de l’humanité”. Dans les faits, la philanthropie représente l’ensemble des dons privés librement consentis en faveur d’organismes agissant dans l’intérêt général (éducation, lutte contre la pauvreté, environnement, santé, recherche scientifique, arts et culture, …). Le mot philanthropie suppose généralement une démarche de don organisée, par exemple par la création d’une fondation, et des montants donnés substantiels.
👓 Découvrir l’histoire et la genèse de la Philanthropie sur le site de La Fondation de France
2. Les différentes formes de structures philanthropiques
La philanthropie regroupe un écosystème d’acteurs dont les composantes sont indissociables. Elles se composent :
- des donateurs particuliers,
- des donateurs entreprises,
- des acteurs de terrain, principalement les associations,
- des opérateurs financeurs : les fondations et fonds de dotation.
Les fondations et fonds de dotation sont des opérateurs financeurs qui viennent en soutien d’organisations à fort impact social, sociétal et environnemental au travers de programmes construits par et/ou avec des experts. Des appels à candidatures sont lancés afin de sélectionner les lauréats qui participeront à leur programme de soutien. Aujourd’hui, 29 % des fonds de dotation et fondations d’entreprise se disent opératrices.
Il existe huit types de fondations (description ci-après) parmi les opérateurs financeurs, et celles-ci opèrent selon deux modèles principaux : distributif et opératoire.
🟡 Les fondations opératrices sont gestionnaires d’établissements (hôpitaux, maisons de retraite, musées…). Ces établissements ont des charges de personnel importantes et sont majoritairement financés par des ressources publiques.
🟡 Les fondations distributives se consacrent au financement et à l’accompagnement de projets qui leur sont extérieurs (distribution de subventions à des associations, de bourses ou prix à des chercheurs ou étudiants). Elles peuvent financer la mise en œuvre de projets mais aussi la montée en compétences d’organisations, ou la recherche sur leur champ d’intervention. Leurs ressources sont presque exclusivement privées.
Les différents types de fondation
Il existe de nombreuses fondations dans le monde, certaines sont des fondations familiales, d’autres d’entreprises, d’autres sectorielles.
🟡 La Fondation reconnue d’utilité publique – FRUP (ex : la Fondation Entreprendre). Créée par décret, sur avis du Conseil d’Etat et sur autorisation du ministère de l’Intérieur, elle nécessite un capital minimum d’1,5 million d’euros et peut recevoir des dotations, des libéralités et des fonds publics. Les FRUP peuvent abriter des fondations appelées “Fondations abritées” et peuvent être opératrices (comme les grandes fondations hospitalières) ou distributives.
🟡 Le Fonds de dotation (ex : Fonds L’Oréal pour les femmes, Entreprendre&+). Structure juridique inspirée des endowment funds américains, le fonds de dotation ne requiert qu’un engagement initial de 15 000 euros. En revanche, le fondateur doit assumer seul le processus de création, puis sa gestion administrative et comptable. Le fonds de dotation ne peut pas recevoir de fonds publics. C’est aussi une bonne porte d’entrée pour devenir Fondation Reconnue d’Utilité Publique (FRUP) après quelques années de pratique. Le fonds de dotation, dont le nombre ne cesse de croître, constitue le dispositif le plus attractif lorsque l’on veut se lancer dans une démarche philanthropique car il est souple et rapide à lancer.
🟡 La Fondation abritée (ex : Fondation pour les orphelins abritée par la Fondation de France) se développe sous l’égide de sa fondation abritante qui assume toutes les démarches de création, de gestion comptable, financière et juridique de celle-ci. La fondation abritée n’a donc aucune capacité juridique propre. Il n’y a pas de montant légal pour les fondations abritées, le minimum est fixé par la fondation abritante. Plus de la moitié des fondations abritées sont créées par des fondateurs et fondatrices particuliers et ce modèle attire de plus en plus les entreprises, qui sont à l’origine d’une fondation abritée sur quatre.
🟡 La Fondation d’entreprise (ex : Fondation Macif), a une personnalité morale, elle ne nécessite pas de dotation initiale et ne peut recevoir ni dons du public, ni fonds publics (mais peuvent recevoir des dons de leurs salariés). Son financement est effectué par un programme d’action pluriannuel (PAP) d’au moins 150 000 euros en numéraire par période quinquennale.
🟡 Il existe enfin des fondations de coopération scientifique, partenariales, universitaires ou encore hospitalières qui soutiennent des projets de leur domaine de prédilection (la santé, la recherche, etc.).
Le mode distributif reste majoritaire en France, avec environ 80 % d’organisations distributives contre 20 % d’organisations opératrices. Les FRUP agissent majoritairement en mode opérateur, à l’instar de nombreuses fondations scientifiques.
3. Les chiffres-clés de la philanthropie en France
Le secteur philanthropique a le vent en poupe.
En 2022, on comptait 5 388 fondations et fonds de dotation en activité en France, soit cinq fois plus qu’il y a vingt ans. Cette forte croissance s’explique essentiellement par les fondations abritées et les fonds de dotation. Ces deux statuts représentent plus des ¾ des fondations et fonds de dotation en France en 2022.
Le poids économique est lui aussi à la hausse avec 40 milliards d’euros d’actifs détenus et près de 15 milliards de dépenses en 2021 (avec un taux de croissance annuelle moyenne de 8% des dépenses).
Enfin, le secteur enregistre une croissance annuelle en moyenne de 3% en matière d’effectif salarié depuis 2017. En 2021, les fondations et fonds de dotations comptaient 108 194 salariés (contre 97 129 en 2017, et 50 124 en 2001)1.
4. Comment agissent les opérateurs financeurs en France ?
Les Fondations et fonds de dotation proposent différentes formes de soutien.
Certaines fondations distributives octroient des financements à des organisations qui œuvrent pour la cause ou la thématique de prédilection de la fondation via des subventions ponctuelles ou pluri-annuelles, et sous réserve de remplir certaines conditions propres à l’opérateur.
D’autres vont apporter un soutien à la fois financier et extra-financier pour des initiatives qui tombent dans leur escarcelle ou pour favoriser le développement et la croissance d’initiatives à fort potentiel d’impact.
A titre d’exemple, la Fondation La France s’Engage est asectorielle et soutient le potentiel de changement d’échelle de solutions qui rayonnent à l’échelle d’un territoire et qui, demain, pourront essaimer leur concept ailleurs.
Pour les opérateurs qui offrent la combinaison “accompagnement financier et extra-financier”, les modalités d’intervention varient également. L’accompagnement peut prendre la forme d’un diagnostic stratégique et/ou d’un accompagnement sur un ou plusieurs enjeux rencontrés par la structure (ex : accompagnement sur la stratégie de changement d’échelle, l’évaluation d’impact, le modèle économique, etc.) ou sur des aspects plus techniques de l’organisation (comme la partie juridique et fiscale par exemple).
L’accompagnement peut allier des formats collectifs, individuels, des temps entre pairs, de la mise en réseau, du mentorat, du mécénat de compétences…. Le but étant que les organisations sortent plus éclairées et soutenues dans les enjeux qu’elles rencontrent à la fin de l’accompagnement.
Les Fondations et fonds s’appuient ainsi sur des pools d’experts et autres prestataires externes pour mener à bien leurs activités d’accompagnement. Il est courant, pour certaines fondations, d’internaliser certaines expertises, et ce dans une volonté de limiter leurs dépenses et de monter en compétences sur des thématiques récurrentes rencontrées par les organisations qu’elles soutiennent.
En retour, les associations soutenues doivent s’impliquer dans le programme proposé et “rendre des comptes” sur les apports de l’accompagnement extra-financier et sur les dépenses liées à la subvention allouée.
5. Les grandes tendances de la philanthropie ici et ailleurs
La philanthropie privée connaît un essor important (augmentation du nombre de fondations et de fonds de dotation, professionnalisation, expertise, partenariats, etc.). Elle se développe tant sur le plan international qu’en France où les fonds et fondations deviennent, sur le terrain, des facilitateurs, des catalyseurs ou des acteur·rices de développement à part entière2.
Le secteur se structure et développe des synergies et convergences sur certains sujets (ex : le climat au niveau européen), ce qui permet d’avoir un plaidoyer plus efficace et une force de frappe importante.
Depuis quelques années, des évolutions stratégiques notables ont été observées en termes de tendances et pratiques :
🟡 Une volonté de maîtriser les impacts de leurs actions en apportant un accompagnement de proximité au plus près des bénéficiaires, ou en apportant une réponse à un problème mal ou peu adressé. Les fondations passent ainsi d’une stratégie largement distributive à une stratégie plus opératrice en construisant des programmes (ensemble de projets) avec des thématiques définies, des théories du changement ciblées et des stratégies d’intervention précises, laissant néanmoins potentiellement moins de place à l’initiative des porteurs et porteuses de projet.
🟡 Une montée en compétence et en expertise des fondations acquises grâce à des années d’expérience aux côtés des porteur·ses de projet et des experts mobilisés. Les fondations conçoivent ainsi des programmes innovants qui leur permettent de tester des solutions et formats, et de renforcer les capacités des porteur·ses de projet qu’elles soutiennent. Le recours à une expertise externe ne cesse, en parallèle, d’augmenter ;
🟡 Une hausse des soutiens pluriannuels des subventions dans une volonté de soutenir et d’agir sur le long terme pour mieux répondre aux attentes des structures accompagnées en quête de visibilité sur leurs financements pour répondre aux besoins du terrain.
🟡 Un ancrage territorial affirmé : l’action territoriale des fondations et fonds de dotation est de plus en plus forte. 62% des organisations créées après 2018 agissent à l’échelon départemental / régional (contre 51% des structures créées avant 2009). Et 44 % des fonds et fondations créés après 2018 agissent à l’échelon local, c’est-à-dire à l’échelle d’un quartier, d’une ville ou d’un village (contre 40% de ceux créés avant 2009).
6. Les limites de la philanthropie aujourd’hui
Les opérateurs financeurs jouent un rôle important dans le paysage de la philanthropie française car ensemble, ils ambitionnent de faire avancer le secteur :
🔹 en élaborant des projets en commun,
🔹 en cherchant à innover dans leurs modes d’intervention,
🔹 en se professionnalisant,
🔹 en réfléchissant à des meilleures pratiques et,
🔹 en essayant de préserver les avantages fiscaux pour les donateurs3.
Même si ces intentions se matérialisent au fil du temps, on observe encore, sur le terrain, quelques limites dans les modes d’intervention des acteurs philanthropiques en matière de soutien aux organisations, parmi lesquelles :
🟡 le fléchage des financements : il n’est pas rare de voir les fonds et fondations affecter leurs financements sur des lignes budgétaires spécifiques ou sur du projet plutôt que de financer la structure en tant que telle. Flécher les financements empêche les porteurs de projet d’affecter leurs ressources financières là où elles sont nécessaires dans leur organisation et les prive d’agilité et de flexibilité face à l’imprévu.
🟡 les financements ponctuels : allouer des financements de façon ponctuelle ne permet pas aux organisations de se projeter sur le long terme et de prendre le temps de penser la suite pour adapter ou faire évoluer leur modèle économique lorsque les financements toucheront à leur fin. Aussi, en pérennisant les financements sur plusieurs années, les organisations peuvent poser des ambitions d’impact de départ plus fortes et penser plus sereinement le chemin pour atteindre cette ambition.
🟡 les attentes des fondations et fonds vis-à-vis des organisations soutenues : même si les pratiques évoluent, un rapport de force peut encore être présent dans la relation entre un philanthrope et l’organisation soutenue, avec une partie en position de “donneur d’ordre” et l’autre, en position de bénéficiaire. Ce qui implique, pour l’organisation qui reçoit le soutien, de rendre des comptes et de se conformer aux procédures souvent lourdes et fastidieuses du financeur.
Fort de ces constats, de nouvelles formes de philanthropies émergent, telles que la philanthropie stratégique ou encore la philanthropie basée sur la confiance, détaillées ci-après.
7. Les bonnes pratiques de la philanthropie et nos partis pris
En quête de résultats et d’impacts significatifs, les pratiques des acteurs philanthropiques évoluent pour être au plus près des réalités et des contraintes des organisations qu’ils soutiennent. En complément de la professionnalisation du secteur, des tendances, souvent venues de l’autre côté de l’atlantique, émergent et prônent une philanthropie plus en phase avec les réalités des organisations de terrain.
A titre d’exemple, définir une stratégie pour développer son action philanthropique permet aux fonds et aux fondations d’optimiser leur impact. Même si, de prime abord, le terme stratégique semble s’opposer aux valeurs associées à la philanthropie (don spontané, générosité, …), la philanthropie stratégique revêt des avantages non négligeables aussi bien pour les acteurs philanthropiques que pour les organisations soutenues. Car en corrélant leur vision, le mode d’intervention (la forme du soutien, la durée, les modalités partenariales, etc.) et leurs ressources, les fonds et fondations peuvent apporter un soutien plus efficace aux organisations et atteindre les ambitions d’impact attendues.
Toute structure philanthropique souhaitant se professionnaliser et avoir impact plus significatif peut ainsi s’appuyer sur les principes de la philanthropie stratégique en menant une réflexion qui repose sur cinq grandes questions proposées par l’ESSEC4 :
1️⃣ Qu’est-ce qui a de la valeur, pour la société et pour moi ?
2️⃣ Quels types d’interventions auront le plus d’impact ?
3️⃣ Quel est le niveau d’engagement et de visibilité que je souhaite avoir ?
4️⃣ Quand et à quel rythme donner ?
5️⃣ Quelle forme d’organisations choisir pour atteindre mes objectifs ?
En adoptant ce processus méthodologique, les acteurs philanthropiques pourront prendre des décisions éclairées pour une intervention cohérente et impactante.
Une autre forme de philanthropie, appelée la philanthropie basée sur la confiance (trust-based philanthropy) prône, quant à elle, des pratiques qui s’éloignent peu à peu du modèle traditionnel de philanthropie perçu comme « top-down » (approche dans laquelle les donateurs posent les règles et où les organisations doivent s’y conformer). Les limites de cette approche “top down” sont nombreuses : cette approche est très chronophage, lourde et coûteuse pour les organisations qui doivent se conformer aux exigences de reporting et mobiliser des fonctions support pour y répondre, sans compter que certaines structures sont contraintes de créer de nouveaux projets ou des réajuster leurs activités pour répondre aux critères d’accès au soutien de leur donateur.
Chez ScaleChanger, nous pensons que les conditions de réussite d’un partenariat entre un philanthrope et une organisation de terrain repose sur les principes de la philanthropie fondée sur la confiance et sur une allocation des financements bien spécifique. En voici les raisons :
✅ L’accès à des financements pluriannuels non fléchés. Dans un monde en perpétuelle mutation, la capacité à prendre des décisions importantes et à s’adapter rapidement face à un imprévu est primordiale. En favorisant un soutien financier non fléché, principe encouragé par philanthropie basée sur la confiance, les organisations disposent de la flexibilité pour réagir et réorienter leurs activités en affectant leurs ressources là où elles sont nécessaires et le plus utiles, et ce sans délai. De plus, même si l’objectif d’impact est explicite et partagé, nul ne peut prédire l’avenir. En effet, le chemin pour y parvenir peut évoluer et être sujet à des adaptations. Disposer de financements non fléchés sur plusieurs années apporte ainsi de la souplesse pour réajuster ses activités afin d’atteindre l’ambition fixée et permet aux dirigeant·es et à leurs équipes de se consacrer au développement des activités et de penser la suite plus sereinement.
✅ Un accompagnement extra-financier pour renforcer les capacités et l’agilité des dirigeant·es d’organisations : la philanthropie basée sur la confiance admet volontiers que les organisations qui œuvrent sur le terrain détiennent une expertise avérée dans leur domaine. Elle accompagne ainsi les dirigeant·es dans le développement de leurs capacités et à être appuyé·es dans la prise de décision, pour que ces derniers puissent fixer leurs propres priorités et opérer les choix stratégiques en conséquence. L’organisation devient alors plus résiliente et davantage en capacité d’aider ses bénéficiaires et d’atteindre ses ambitions d’impact dans ces conditions.
✅ Un levier d’innovation : en n’imposant pas des directives strictes aux organisations, le champ reste ouvert à l’expérimentation et à l’innovation. Les organisations ont ainsi la possibilité de tester et d’explorer de nouvelles solutions pour répondre au besoin sociétal qu’elles adressent.
✅ Une relation partenariale ouverte et une évolution des processus administratifs : une plus grande attention est désormais portée aux organisations soutenues, et notamment à la compréhension des enjeux qu’elles rencontrent. La philanthropie basée sur la confiance favorise une communication ouverte, équilibrée et transparente où l’on privilégie un appel à l’association pour connaître sa situation et ses défis. Le dialogue vient ainsi remplacer un rapport écrit détaillé. Mais attention, accorder sa confiance ne signifie pas pour autant “absence de contrôle”. Rendre des comptes ou justifier de ses résultats reste nécessaire pour vérifier que le soutien permet effectivement d’atteindre les objectifs d’impact fixés. En revanche, les modalités de reporting évoluent. Plutôt que de miser sur des processus lourds (qui commencent parfois dès la candidature puis au niveau des processus de conformité), l’accent est mis sur des pratiques moins lourdes et plus efficaces : temps de partage, visites terrain, rapports d’apprentissages plutôt que des rapports d’exécution complexes, compte-rendus succincts, outils digitalisés pour recueillir la donnée via une plateforme, etc. Finalement, chaque partie y gagne du temps !
Enfin, ce que l’on relève sur le terrain, c’est que toutes ces préconisations sont d’autant plus pertinentes à appliquer lorsqu’un fonds ou une fondation soutient une structure en changement d’échelle, car une organisation en phase d’accélération aura besoin de visibilité sur ses partenariats, d’accompagnement et de sérénité pour soutenir son développement.
8. Notre expertise à destination des acteurs philanthropiques
En tant qu’acteur de l’écosystème à impact social et/ou environnemental, nous accompagnons depuis dix ans les organisations de terrain ayant développé une solution éprouvée et collaborons avec des fondations et fonds de dotation pour permettre le changement d’échelle des innovations sociales et environnementales. Notre collaboration prend différentes formes :
🔷 Appui à l’élaboration de la stratégie d’intervention de la fondation : nous accompagnons les fonds et fondations sur la définition de leur vision et de leur mission. Ce travail passe par l’identification du positionnement de la structure, des modalités de mise en œuvre de son soutien et aboutit notamment à la rédaction d’une feuille de route qui traduit concrètement et opérationnellement la stratégie envisagée.
“L’accompagnement de ScaleChanger nous a permis de co-construire notre stratégie avec nos parties prenantes et de les faire adhérer au projet.”
Fondation qui accompagne des projets d’innovation avec un caractère intergénérationnel et participatif.
🔷 (Co)-construction de programmes d’accompagnement pour les organisations lauréates : grâce à nos 10 années d’expérience en tant que contributeur et/ou pilote de parcours d’accompagnement, nous sommes en mesure de concevoir des parcours à forte valeur ajoutée pour les lauréats : choix des briques d’accompagnement selon les besoins et problématiques rencontrées par les structures, le séquençage du programme, l’ingénierie des modules, l’identification des partenaires/prestataires à mobiliser, etc.
🔷 Sélection des lauréats : parce que détecter les structures qui répondent à vos critères d’éligibilité (et pour lesquelles la proposition de valeur de la fondation sera la plus impactante) peut s’avérer ardu, nous pouvons appuyer la phase en amont de la sélection des lauréats en mobilisant nos réseaux, puis instruire les demandes entrantes, intervenir sur la présélection des candidats (ateliers, bootcamp, diagnostic flash, appui à la réflexion, due diligence) et enfin, participer au jury de sélection.
🔷 Accompagnement au changement d’échelle des lauréats : avec plus de 1 400 accompagnement à notre actif, nous pouvons coordonner et mener l’accompagnement des lauréats sur différentes thématiques liées aux enjeux du changement d’échelle (stratégie d’essaimage, gouvernance, modèle économique, levée de fonds, pilotage financier, leadership et RH, évaluation d’impact, etc.). Nos accompagnements peuvent prendre différentes formes :
- missions d’accompagnement individuelles
- diagnostics stratégiques
- mentorat
- animation de sessions collectives
- création et animation de communauté
- etc.
“Un accompagnement sur plusieurs mois de qualité qui nous a permis de reposer le cadre et de définir une véritable stratégie d’implantation territoriale pour les années à venir !”
Retour d’expérience d’une association qui lutte contre la grande exclusion. Lauréate d’un programme de Fondation
“Nous avons bénéficié d’une grande expertise, d’une capacité d’écoute et de conseils adaptés à notre association, ce qui nous a donné confiance.”
Partage d’expérience d’une association de gestion des dons entre agriculteurs et associations d’aide alimentaire. Lauréate d’un programme de Fondation
🔷 Évaluation de l’accompagnement : nous réalisons des missions d’évaluation pour analyser la pertinence, l’efficience, l’efficacité et l’impact du programme sur les structures lauréates et sur la fondation.
🔷 Co-production des ressources pour l’écosystème : parce qu’il est essentiel de nourrir et d’outiller l’écosystème sur les enjeux du changement d’échelle des innovations sociales, nous menons des projets de recherche-action tels que des études, des travaux ou des publications et(co)-développons des outils pratiques pour les organisations à impact positif.
👉 Découvrez l’intégralité des structures que nous avons accompagnées : https://www.scalechanger.org/ils-nous-font-confiance
Un grand merci à la Fondation de France, à CareNews et à l’ESSEC pour la publication de leurs travaux qui ont permis de nourrir cet article.
Pour aller plus loin
📙 Découvrez l’étude Coordination SUD sur les nouveaux acteurs de la solidarité internationale réalisée par ScaleChanger et AlterVisio
🎥 (Re)-découvrez la conférence « Changement d’échelle des innovations sociales : comment les mécènes peuvent-ils changer la donne ? » organisée par ScaleChanger au Philanthro-Lab
👉 En savoir plus sur notre offre, contactez-nous
1. Les Fondations et fonds de dotation en France (2022) de France Générosités et le rapport 2023 « Les fonds et fondations » de la Fondation de France
2. Etude sur « Les nouveaux acteurs de la solidarité internationale » menée par ScaleChanger et AlterVision pour Coordination SUD
3. « Les piliers de la philanthropie » par CareNews
4. « Vers une philanthropie stratégique » par ESSEC
Date : 30 avril 2024